Sur le chemin de l’école : Le documentaire associatif

Originellement un documentaire, « sur le chemin de l’école » s’est transformé en association, permettant aux enfants du film de poursuivre leur éducation. Le rapport 2020 se veut optimiste, malgré de nombreux défis à relever.

Depuis le début de la crise sanitaire, l’accès à l’éducation est devenu un sacré casse-tête pour les écoliers, les enseignants, et de manière générale, le système scolaire. Le débat oscillant entre la suspension de l’école, le présentiel, ou l’école à distance. Si ces problèmes sont plutôt récents dans les pays occidentaux/industrialisés, aller à l’école s’apparente à un parcours du combattant dans d’autres régions. Le documentaire « Sur le chemin de l’école » retrace le parcours de jeunes enfants issus de familles pauvres, qui doivent parcourir des dizaines de kilomètres pour se rendre à l’école aux quatre coins de la planète.

Dans ce documentaire, il n’est pas ici question de ramassage scolaire, ou d’enfants déposés en voiture. Le trajet long de plusieurs kilomètres se fait à pied, ou à cheval pour les plus chanceux. L’équivalent d’un marathon pour un athlète est donc le quotidien pour des jeunes enfants comme Jackson (13 ans) Mabally (13 ans) ou encore Nasta (9 ans). Sorti en 2013, le documentaire s’efforce de montrer le quotidien difficile de ces enfants, contraints d’aider aux activités familiales, travailler, et donc de se rendre dans une école se trouvant à des kilomètres de leur domicile. Si l’on tombe facilement en sympathie pour les portraits de ces enfants, on n’oublie pas pour autant qu’ils vivent une vie très difficile, à l’instar de la petite Chenda, obligée de travailler dans une mine en Inde.

Passer du film à l’action
Produit par Barthélemy Fougea, le documentaire est accompagné d’une association qui vient en aide aux enfants que l’on voit dans le film. Sept ans plus tard, on découvre ainsi des enfants toujours aussi motivés de poursuivre leur éducation, toujours aussi courageux, et avec une situation qui s’est sensiblement améliorée. Citons par exemple Jackson, jeune kenyan de 10 ans à l’époque du tournage, et qui a depuis, intégré l’Université de Droit de Nairobi. Il a validé sa première et sa deuxième année avec brio et est actuellement en troisième année.
Grâce à l’association « sur le chemin de l’école », et de « On Safari » une association kenyane, Jackson a pu payer les frais d’inscriptions, estimés à 8000 dollars par an.
Si les portraits présentés sont attendrissants et attachants, on ne peut rester insensible face au terrible sort qu’a subi Chanda. Cette dernière ayant été tuée dans l’éboulement d’une mine.

Prendre un enfant par la main
Permettre à des enfants d’aller à l’école est donc le défi qu’a décidé de relever l’association. Une initiative très louable, tant l’accès à l’éducation reste inégal selon les pays où l’on se trouve. Dans son rapport 2020, outre la présentation de l’évolution des enfants, on peut y voir notamment les bénéfices communautaires, notamment la rénovation de trois classes au Burkina Faso suite à la saison des pluies, ou encore l’aide alimentaire apportée dans une région en Inde suite à la menace de famine.

Divisé en plusieurs épisodes, le documentaire est partiellement disponible en replay sur le site de France Télévisions. Si vous désirez faire un don à l’association, rendez-vous sur cette page.

Sur le chemin de l’école, le documentaire comme l’association, sont des initiatives saluées et soutenues par Elearning Formalis.